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Sallertaine est une commune rurale.  Elle fait partie des communes peu ou très peu denses et appartient à l’unité urbaine de Challans, une agglomération intra départementale regroupant 3 communes.

La commune fait partie de l’aire d’attraction de Challans dont elle est une commune de la couronne.
Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants.

La première occupation de Sallertaine remonte aux âges de la pierre polie, il y a environ 6.500 ans. Les premiers agriculteurs s’y sont établis, pratiquant culture, élevage et pêche, malgré une nature hostile. Jusqu’à l’époque romaine, la mer recouvre la zone actuelle du marais, l’île de Sallertaine devient alors un lieu de villégiature et de repos.
Sallertaine connaît ses heures de gloire au début du Moyen Age avec l’implantation de trois établissements religieux qui impulsent une activité économique majeure : l’extraction et le commerce du sel. Les guerres de religion ensanglantent le marais et Sallertaine n’échappe pas aux exactions.

Jusqu’au XVIIIème siècle, la vie s’écoule lentement au rythme des saisons et des fêtes religieuses. Mais la Révolution va rompre cet équilibre. L’insurrection vendéenne restera longtemps gravée dans les mémoires. Plus de 150 jeunes Sallertainois rejoignent le camp des insurgés.

Le 12 janvier 1800, le général TRAVOT investit Sallertaine et c’est la déroute. L’hémorragie est à la hauteur du sacrifice et la plaie ne se refermera jamais.

De l’après-guerre au début des années 70, l’évolution de la commune de Sallertaine est marquée par la rupture lente mais inexorable du modèle rural et agricole dépeint par le politologue André SIEGFRIED dans son célèbre ‘Tableau politique de la France de l’Ouest ».

Certes, au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, les conditions de vie des maraîchins n’ont guère changé, en particulier en matière de transport. Les communications dans le marais restent difficiles et les inondations encore fréquentes (années 1937 et 1940). La yole demeure encore pour de nombreuses familles du marais le seul moyen de transport.

Il est vrai qu’à y regarder de près, la seule artère digne de ce nom est la route départementale N° 5 qui scinde en deux la commune. Mais cette route stratégique fut initiée par l’Empereur Napoléon Ier pour des raisons autres que commerciales !

Les descriptions apportées par Claude Masse, ingénieur du Roi, dans ses « cartes des Costes du Bas-Poitou » en 1704 demeurent toujours d’actualité à la veille des années 1950. Les « Charrauds Basses » ne sont pas que d’apparences. Elles sont une vérité…

La tâche des élus sera donc d’engager de conséquents travaux de terrassement. Quand d’autres secteurs de la Vendée s’ouvrent à l’industrialisation, la préoccupation majeure des élus de Sallertaine est d’entamer des travaux de voirie qui puissent soulager le quotidien de ses habitants. Corollaire d’un niveau de vie plus confortable, l’arrivée de l’électricité constitue une véritable révolution. Les dernières habitations ont vu la fée électricité arriver seulement vers 1957-1958.

Les pierres levées de Rairé…
L’alignement courbe des « menhirs » de Rairé a été authentifié à la fin des années 1950.
Deux des quatre pierres étaient encore debout.  Lors des fouilles et de leur restauration en 2010, une seule pierre était encore dressée. Aucun objet n’a été récolté lors de ces travaux, même si les fosses d’implantations ont bien été retrouvées à la base des pierres. En se basant sur les nombreuses céramiques découvertes sur des sites très proches, on estime que cette architecture pourrait avoir été construite à la fin de l’Age du Bronze, soit vers 1000 à 700 ans avant notre ère.

Ces pierres dressées font partie d’un ensemble plus vaste, implanté tout autour de la péninsule de Rairé qui surplombe le marais. A ce jour, plus d’une vingtaine de ces pierres dressées sont connues dans l’environnement proche. Elles peuvent être aperçues dans les prés et les buissons du paysage de Rairé. Dans l’état actuel des connaissances, un tel dispositif mégalithique reste délicat à interpréter, mais la délimitation spécifique d’un territoire déterminé, défini par un groupe humain, reste la seule hypothèse envisageable.

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Ajouté par Jean-Yves